Évaluer la fiabilité des éditeurs
Les revues prédatrices sont des revues au comportement douteux : elles promettent une publication rapide aux auteurs à condition qu’ils paient. Mais elles n’offrent pas les services des revues scientifiques à savoir l’évaluation par les pairs ou l’archivage.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter :
- La fiche CIRAD Eviter les éditeurs prédateurs du CoopIST.
(Fover-Rabot, C., 2023. Eviter les revues et éditeurs prédateurs : définition et indices. Montpellier (FRA) : CIRAD, 5 p. https://doi.org/10.18167/coopist/0036)
Outils de détection
- Think check submit : le site met en ligne deux questionnaires, l’un pour les revues (rubrique Journals) et l’autre pour les éditeurs de livres (Books & chapters).
Les questionnaires n’utilisent pas les noms de revues ni d’éditeurs, mais proposent des questions pour vérifier leur comportement éditorial. Si vous êtes en capacité de répondre « oui » à la plupart ou à la totalité des questions, la revue ou l’éditeur que vous ciblez pourrait être de confiance. - Voir d’autres outils : Fovet-Rabot, C. 2023. Outils d’aide à la détection de revues et éditeurs prédateurs, en 3 points. Montpellier (FRA) : CIRAD, 4 p.
https://doi.org/10.18167/coopist/0077
Trouver une revue Open Access de qualité
- Consulter le DOAJ (Directory of Open Access Journals), un répertoire en ligne des revues en Open Access de qualité avec comité de lecture ;
- Vérifier si l’éditeur est membre de l’Open Access Scholarly Publishers Association (OASPA) ;
- Voir notre rubrique Publier en Open Access.
Liste des revues prédatrices
- Stop Predatory Journals est un projet participatif ouvert sur la plateforme GitHub par des anonymes ;
- Jeffrey Beall, un bibliothécaire de l’Université du Colorado américain, a mis en place sur son blog Scholary Open Access une liste des revues Open Access douteuses. Son site a été fermé le 15 janvier 2017, mais vous pouvez consulter l’archive de son site.
Ces listes ne sont pas exhaustives.